samedi 30 juillet 2016

Plan de travail et défis freinet --- Pedagogie Montessori

Une organisation de classe :
https://www.youtube.com/watch?v=9GNzoS2Ujfw&feature=youtu.be




qu'est-ce qu'un défit :

http://laclassedemarion.eklablog.com/fonctionnement-des-defis-individuels-d-inspiration-freinet-a100343831


plus en détail :
http://laclassedemarion.eklablog.com/fonctionnement-des-defis-c27109574


les défits du langage dans toutes ses dimensions :
http://laclassedemarion.eklablog.com/defis-le-langage-dans-toutes-ses-dimensions-a112819606

les défits en numération et structuration de la pensée :
http://laclassedemarion.eklablog.com/defis-premiers-outils-pour-structurer-sa-pensee-a118987486


défits explorer le monde (matiere objets outils numériques) :
http://laclassedemarion.eklablog.com/defis-explorer-le-monde-vivant-matiere-objets-outils-numeriques-a119034454


défits explorer le monde (- du vivant - espace temps) :
http://laclassedemarion.eklablog.com/defis-explorer-le-monde-espace-et-temps-a119012012


UN SUPER SITES AVEC PLEIN DE BREVETS :
http://www.ecolepaternelle.com/pages/j-apprends-en-jouant/les-brevets.html

http://dessinemoiunehistoire.net/modeles-construction/


défit Freinet ou atelier montessori ? Quelle est la différence ?

http://laclassedemarion.eklablog.com/differences-entre-les-defis-et-les-ateliers-montessori-a118595324


LE PLAN DE TRAVAIL SELON FREINET, son adaptation dans nos classes  :
http://freinet.fourmies.free.fr/textes/plans_travail.pdf





example de pédagogie Montessori, plus neurosciences et linguistique, résultats étonnants :
http://www.bastamag.net/Rentree-scolaire-l-institutrice-qui-voulait-revolutionner-le-systeme-educatif

"il faut préférer l’horizontalité. Les enfants sont autonomes et peuvent parler ensemble toute la journée. Ce qui permet aux petits de développer beaucoup plus rapidement leur langage. Mais c’est aussi leur offrir une grande diversité culturelle : de la géographie, de la géométrie, des mathématiques, des occasions d’apprendre à lire et à écrire. Mais tout ça en suivant le moment où ils ont décidé de le faire et en le faisant de façon sensorielle.


C’est le deuxième grand principe : l’enfant est dans une période sensorielle. Cela ne sert à rien de lui dire : il faut faire ci, il faut faire ça. Il doit l’expérimenter lui-même. C’est ainsi que son cerveau va pouvoir se câbler. La lecture, les mathématiques, sont exercés par un biais sensoriel. L’enfant doit être actif. La classe lui offre des activités qui engagent leur concentration profonde et une répétition.
Le troisième principe, c’est que le cerveau humain apprend avec l’autre. L’apprentissage doit être horizontal : les enfants peuvent apprendre les uns des autres. Mais uniquement quand il y a une relation positive et bienveillante, pas dans une situation de stress, de compétition, ou de comparaison. Le climat doit être celui de la coopération, extrêmement bienveillant et aimant, et non jugeant. Il ne s’agit pas de juger positivement les enfants, mais de ne pas les juger tout court. C’est ni bien, ni mal, c’est ce que c’est. L’important est que l’enfant prenne du plaisir. Et l’instituteur doit encourager ce plaisir.

Tout d’abord, il n’y avait pas un seul niveau d’âge, mais deux ans de différence d’âges. C’est ce qui motivait les enfants. Certains « petits » se disaient : « whaou ; moi-aussi je vais être capable de faire ça, apprends moi ». Il va rester près du grand, le grand va être intéressé pour le montrer au petit. Cela crée une émulation sociale autour des apprentissages avec laquelle aucun enseignant ne peut entrer en compétition. Ensuite, les enfants étaient autonomes. De 8h30 à 16h00 le soir, ils choisissaient librement leur travail dans un cadre très structuré où les règles étaient très explicites. Ils pouvaient répéter ces activités autant de fois qu’ils le souhaitaient. Ils prenaient confiance en eux. Un enfant à Gennevilliers pouvait faire 4/5/6 activités. Ou alors une seule ou deux, parce qu’il était passionné par ce qu’il faisait.

Dans une classe traditionnelle, les enfants ne choisissent pas leur travail. C’est une activité le matin puis ils changent de groupe. Puisque l’activité est imposée, la plupart du temps les enfants ne sont pas motivés. Ils vont faire leur affaire le plus vite possible pour rejoindre le coin bibliothèque, ou le coin construction. A l’inverse, quand ils choisissent ce qu’ils veulent faire, les enfants sont passionnés, ils prennent confiance en eux... Cela leur donne des ailes !

Un autre paramètre pratique mis en place est l’accompagnement individuel : l’adulte va avoir tout son temps pour les enfants qui vont le demander. Les autres sont actifs. Dans une classe traditionnelle, on ne peut pas individualiser. Les enfants ont besoin de l’adulte en même temps. C’est épuisant ! Une autre chose, c’est la disponibilité, la bienveillance rendue possible par l’enseignant qui est moins dans une posture de stress. Ces conditions lui permettent à lui aussi de prendre plus de plaisir, et de faire réellement son travail d’accompagnement auprès des enfants.


Vous estimez que dans une classe traditionnelle, le plus souvent, le modèle d’enseignement proposé par l’ institution entrave les potentialités de l’enfant. Pourquoi ?
Par exemple, le problème de illettrisme est un non sujet. C’est juste que la plupart des outils que l’on donne aux enseignants entravent l’élan spontané d’écriture et de lecture des enfants, les enseignants s’épuisent et les enfants aussi. On ne connait, ni n’utilise les leviers de l’intelligence humaine. Par exemple, il faut permettre à l’enfant de faire ses propres expériences, en confiance, au moment où l’envie surgit, et toujours dans une relation à dimension humaine, plutôt qu’une relation à dimension didactique."

les résultats de ces enfants étaient impressionnants ! 




PEDAGOGIE MONTESSORI : 

http://dysmoizazou.eklablog.com/montessori-c26995940

formation :

http://ekladata.com/W_ju8jkEA9BKXCs7uTJRxBqwsZ8/Cahier-de-presentations-de-vie-sensorielle.pdf



On demande à l’enfant de respecter des règles claires de discipline. Celles-ci sont peu nombreuses mais indispensables :
- tout travail commencé doit être mené à son terme;
- l’éducatrice est disponible pour apporter de l’aide, mais il faut savoir utiliser les compétences de ses camarades;
- tout échange verbal doit se faire à voix basse;
- tout déplacement doit être contrôlé;
- on ne peut pas prendre un matériel choisi par un autre enfant. Il faut savoir attendre que celui-ci soit disponible.
En contrepartie, l’enfant est libre du choix de ses activités et de son rythme de progression. Contraintes d’un coté mais liberté de l’autre.

FAIRE UN AFFICHAGE CLASSE EN CONSÉQUENCE.




LES LIMITES DE L'APPRENTISSAGE MONTESSORI en classe

Quelles sont les limites de cette pédagogie au regard des exigences de l’éducation nationale : Cette pédagogie suscite aussi des critiques :  Certains considèrent qu’elle ne couvre que certains besoins des enfants et qu’elle est trop centrée sur les « préapprentissages » scolaires (domaines : les acquisitions de base (motricité fine), le développement des sens, l’apprentissage numérique, l’apprentissage scientifique). Il est peu question des productions artistiques (musique, arts visuels…) dans cette méthode.  Par ailleurs cette pédagogie nécessite beaucoup de matériel (souvent couteux), et beaucoup de place, comme on le voit dans le film…  Mme Bouysse dit être épatée par le silence qui règne dans les classes Montessori et donc par la concentration des élèves mais relate également ses inquiétudes : pour elle il y a peu d’échanges verbaux entre les enfants et très peu de temps collectifs riches pour les apprentissages langagiers. Or l’éducation nationale met bien l’accent sur l’importance du langage en maternelle…  L’ordre imposé par cette pédagogie est également critiqué. Selon F.Dolto, si l’on « décide d’inculquer l’ordre à un enfant trop tôt cela risque de le rendre maniaque, obsessionnel et intolérant aux surprises et aux mouvements de la vie». 

in : http://www.ac-grenoble.fr/ien.rumilly/IMG/pdf/ateliers_de_manipulations_montessori.pdf



PROPOSITIONS d'adaptation du système Montessori dans une classe normale...

2.Comment organiser les jeux de plateaux dans nos classes? 

- Les différentes étapes que l’on peut proposer :  La proposition faite est de travailler en s’inspirant de cette pédagogie Montessori, chaque jour, mais dans un temps limité afin de tirer profit de cette pédagogie tout en gardant du temps pour d’autres modalités de travail dont les intérêts sont conséquents également (arts visuels, chant, ateliers plus « dirigés » inspirés d’un modèle socio constructiviste…)  

L’idée est de travailler en ateliers parce que : - Pour des questions d’ordre pratique, cela peut sembler « complexe »de travailler comme dans une classe Montessori (en classe entière systématiquement) : quantité de matériel, nombre d’élèves à observer, place nécessaire…. - L’autonomie dont font preuve les élèves pendant ces ateliers semble intéressante pour une organisation « traditionnelle » en ateliers…  

Un fonctionnement en plusieurs étapes distinctes autour de ces temps d’ateliers autonomes à proprement parler : 

En « collectif » (ou atelier) -Découverte d’un nouveau plateau (6 plateaux identiques disponibles) : chaque groupe reçoit un plateau, teste et essaie de formuler une consigne de travail. => Verbalisation en action des idées/procédures et détermination des critères de réussite et du but à atteindre (possibilité de prendre des photos) => plusieurs plateaux de ce nouvel atelier sont rangés dans le « meuble Montessori » (seul un plateau de l’activité de la semaine précédente est laissé disponible) (coule/flotte)… Ou Adeline Cons, IMF Rumilly -« Fabrication » d’un atelier Montessori (jeu de toucher : tri de texture + vocabulaire) Ou -Présentation de l’atelier par l’adulte (cf film) 

En atelier autonome -Entraînement, apprentissage autonome 

En collectif -Bilans : Lors des temps de bilan les élèves s’expriment sur ce qu’ils viennent de faire (langage d’évocation ou langage en situation selon les compétences des élèves) ; il s’agit de la mise en mots de ce qu'on a fait, de comment on a fait, de ce qu'on a appris... ; les autres enfants sont attentifs car le sujet porte sur des activités qu’ils ont déjà faites ou qu’ils seront amenés à faire. Durant ce temps de parole une attention toute particulière est portée à la qualité du vocabulaire utilisé, à la précision du verbe par rapport à l’action. C’est un temps pour réfléchir ensemble, aller plus loin, enrichir les pratiques de chacun et tisser des liens entre les activités des tiroirs et les apprentissages en cours. (On s’éloigne ici de la pédagogie Montessori « pure », on favorise le langage qui peut sembler faire « défaut » dans les classes Montessori.) 

Une fois par semaine (à titre indicatif) -Ateliers en demi-classe avec présence de l’enseignant qui est disponible pour observer, intervenir de manière différenciée auprès de chaque élève + pour évaluer… -Des échanges verbaux ont également lieu pendant ce temps d’ateliers (langage en situation, interactions enfant enseignant). 

+ Libre accès aux ateliers lorsqu’on a terminé son travail…réveil échelonné… 


PEDAGOGIE DE LA COOPERATION : 

https://youtu.be/uA3lGHdPL3I

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