samedi 30 mai 2015

géo en classe de cycle 3

un bon site de fiches de prep :

https://www.edumoov.com/fiches-de-preparation/cycle3/Geographie/111




séquence 0,

Cette séquence comprend 4 séances et 2 évaluations :
Qu'est-ce que la géographie ? Les outils du géographe
Qu'est-ce que la géographie ? Les éléments de la carte
Evaluation
Qu'est-ce que la géographie ? Lire un paysage
Qu'est-ce que la géographie ? Les différents paysages
Evaluation

http://www.laclassedestef.fr/sequence-0-geographie-a49165440




Se situer dans sa commune :

http://zaubette.eklablog.com/geographie-cm-a3187545


commune de paris 12eme :
http://ekladata.com/sEredgWWhXJ7Hb4meYu1DY_0LDU/2-Ma-commune-paris.pdf

région île de France :
http://ekladata.com/IZtJtKb87paBHcL3Gmr7wd_upJg/4.-Ma-region-Ile-de-France-Sandrine-.pdf


les reliefs, les fleuves, le climat... les pays de l'union et la pop européenne + 3 contrôles

http://zaubette.eklablog.com/geographie-cm-a3187545



mardi 19 mai 2015

faire du théâtre en classe

une séquence de 4 séances CM2 clefs en main :
https://www.edumoov.com/fiche-de-preparation-sequence/8243/langage-oral/CM2/jouer-du-theatre



source :
http://www4.ac-nancy-metz.fr/ia57educationmusicale/IMG/pdf/animer_un_atelier_theatre_en_classe_exercices.pdf





ANIMER UN ATELIER THEATRE EN CLASSE LES EXERCICES –

MEMO OBJECTIFS : SOI/LES AUTRES – LA CONFIANCE – L'ESPACE – CONCENTRATION – DYNAMISATION
INTRO : JEU D'ECHAUFFEMENT


− Hop, hop, hop Les élèves sont en cercle. Un élève est désigné : il doit regarder la personne à côté de lui et taper en même temps dans les mains (il peut aussi dire bonjour). La personne regardée fait de même... et tout s'enchaîne. Importance du regard. Imaginer que l'on donne quelque chose à la personne. On ne va que dans un sens. Refaire ce jeu une deuxième fois, puis introduire le terme « hop, hop, hop ». Consigne : on change le sens de rotation quand un des participants sur le point de taper dit « hop, hop, hop ». Ajouter un peu plus tard une autre variante : introduction du terme « split ». Quand un élève dit « split », il doit regarder ou montrer un de ses camarades du cercle à partir duquel le jeu repartira dans le sens que l'élève désigné a choisi.

− Jeu de l'électricité : se mettre en cercle et en silence se passer l'électricité (un passage puis deux passages électriques).

A) LES JEUX DE PRESENTATION

− Le jeu du prénom : en cercle. Chaque individu se présente en donnant son prénom et en y associant un verbe et un geste. Dans un second temps, la personne fait seulement le geste. Les autres partenaires annoncent son prénom.

− Le regard : les élèves sont en cercle. L'élève qui commence tape dans les mains de son voisin, le regarde fixement dans les yeux, en se présentant « je m'appelle »... ». On tourne dans un sens donné.

− J'aime : l'élève se présente devant les autres, il annonce son nom et annonce ce qu'il aime « j'aime », et ce qu'il n'aime pas « je n'aime pas ».

− Présentation en marchant : les enfants marchent dans l'espace. Un élève, ayant dans la main une balle de tennis se présente et appelle un autre camarade « je suis... et toi qui es-tu ? ». La personne appelée s'arrête et répond : « je suis... ». Le premier enfant envoie alors la balle de tennis à son camarade.

− Gestes et présentation Les enfants se mettent en cercle. L'enseignant se présente et fait un geste. Le premier enfant se présente à son tour, fait le geste de l'enseignant et ajoute le sien. L'élève suivant se présente, fait un geste et reproduit les deux précédents...ainsi de suite.

− Jeu du journaliste : les enfants se mettent par deux. Un enfant prend le rôle du journaliste, l'autre est la personne interviewée. Le journaliste doit poser en trois minutes dix questions et retenir les réponses de son camarade afin de le présenter ensuite à tout le monde. Les rôles peuvent ensuite être inversés lors d'une prochaine séance.
Pascal LEGOUT – CPLV / 2011


B) CONNAISSANCE DE SOI/DES AUTRES
Objectifs : favoriser les relations de complémentarité, de solidarité par le ludique, désamorcer l'angoisse et la relation à l'autre. Réhabiliter le corps : le langage est souvent privilégié par rapport aux autres types de communication. La représentation de soi, le rapport à autrui, à l'espace, à son propre corps. Découverte de l'autre/soi

− Le nouveau : être en cercle, se tenir la main. Fermer les yeux, les ouvrir et découvrir l'autre comme si c'était quelqu'un de nouveau.

− L'imitation : imiter la démarche de l'autre (travail empathie) : B regarde A marcher, B emboîte ensuite le pas de A puis continue seul, A se regarde dans B.

− Jeu du miroir :deux par deux. Les enfants se regardent et doivent reproduire ensemble les mêmes gestes. Variantes avec les émotions.

− Regards : occupation de l'espace en marchant, au top se regarder deux à deux droit dans les yeux, sans aucune expression puis, en un deuxième temps, en superposant au visage regardé un visage aimé. Conscience des autres/faire ensemble/confiance

− Harmonie :tout le groupe fait un pas en même temps (ensemble).

− A l'unisson :tous les participants marchent. Quand l'un s'arrête de marcher, tous doivent s'arrêter au même moment.

 − Les formes géométriques, les lettres : déplacement du groupe dans l'espace de jeu, au top, se ranger du plus petit au plus grand, former une lettre, une forme géométrique en vingt secondes. Ne pas parler avec l'autre, éviter de le toucher et de le guider.

− Contrat équipe : déplacer tous ensemble les chaises sans faire de bruit sinon tout le monde recommence.

− Suivre le coryphée : travail en choeur et faire des déplacements très simples et très lents tous ensemble en suivant le coryphée.

− Jeu de la bouteille ivre : se mettre en petit cercle. Un enfant se met au milieu de ce cercle, ferme les yeux et se laisse tomber vers les autres qui le réceptionnent avec douceur et le relancent à un autre partenaire du cercle.

− L'aveugle : faire un parcours avec un guide qui touche le corps du partenaire. Pression sur l'épaule pour aller à droite, à gauche puis pression sur la tête pour avancer tout droit. Main dans le dos pour faire marche arrière. Plus de toucher avec la main : on s'arrête.

− Jeu du pantin : Deux par deux. Un enfant fait le marionnettiste, l'autre la marionnette qui fait les mouvements imposés par le marionnettiste.

− Rencontre en chanson : déambulation dans l'espace, quand A rencontre B dans les yeux, chacun chante sa chanson sans se quitter des yeux (chanter avec émotion, chanter la chanson de l'autre si on veut). Si perte de contact, changement de chanson, de partenaire...

− Vie et mort d'une fleur : les enfants sont dispersés dans l'espace. Leur dire le texte suivant : »vous êtes une graine plantée dans la terre. Vous êtes arrosé chaque jour et vous poussez petit à petit. Vous poussez, vous ôtez ce qui vous gêne, vous grandissez doucement à votre rythme. Vous devenez une belle et grande fleur. Quelqu'un vous ramasse. Vous devenez un beau bouquet dans un vase. Vous êtes magnifiques. Le temps passe. Puis vous fanez petit à petit avant de mourir, chacun à un moment différent.

Pascal LEGOUT – CPLV / 2011

C) EXERCICES DE DYNAMISATION

− Gestes et rythmes :se passer et reproduire un geste de la même qualité et dans un même rythme.

− L'intonation : les enfants sont en cercle et doivent passer une intonation en disant une phrase. Exemples : « Ca ne va pas », « ah oui, je suis d'accord »... Il faut reproduire cette phrase très vite avec la même intonation. Variante avec les différents états.

− Bagarre au ralenti : les élèves sont par deux. Sans se faire de mal, sans se toucher, l'un des deux donne un coup de point virtuel sur le nez de son camarade. L'autre doit exprimer la douleur par des mimiques (attitude et visage). Variante : un élève fait semblant de tirer les cheveux (la victime est la personne qui dirige en fait l'action), la baffe (au moment de frapper son adversaire, on frappe sur sa propre main et l'autre simule l'impact. Espace Un espace a une valeur dramatique, porteur de signes, de rituels, de scénarios.

− Le radeau : les enfants marchent dans l'espace en se regardant et en ne se touchant pas. L'enseignant frappe dans les mains. Chaque enfant se place alors dans l'espace de manière à combler les trous. Donner l'image du radeau qui ne doit pas couler. Recommencer trois ou quatre fois. Auto évaluation des élèves. Variante : le maître agit en perturbateur et se place dans un endroit afin de déséquilibrer l'espace. Les élèves doivent rétablir l'équilibre.

− Point fixe :l'enfant A regarde un point fixe puis s'y place. B arrive et crée l'équilibre ou le déséquilibre. Il regarde un autre point fixe puis y va. Concentration

− La machine à écrire : exercice de la petite machine : se lever en tapant dans ses mains sur une lettre d'une phrase donnée.

− Circulation : on marche dans l'espace, au premier frappé de mains : on s'arrête, on repère sa place. Au deuxième frappé, on circule. Au troisième frappé, on doit reprendre en cinq secondes sa place de départ. Les jeux de dynamisation Apprendre ou réapprendre à jouer : le jeu donne l'occasion d'imiter, de simuler, d'inventer, de s'essayer mais aussi de collaborer, d'échanger, d'établir des relations de groupe.

− La plume : en cercle, faire passer une plume imaginaire à son partenaire immédiat en soufflant et en accompagnant la passation. Remplacer ensuite la plume par une malle encombrante et très lourde (bruits d'effort à produire). A la fin du jeu, revenir à la plume en la faisant passer ç n'importe qui.

− Le clown : l'enseignant fait le clown, il fait différents gestes. Les élèves sont par groupe et doivent faire la même chose (flexion, extension, équilibre, petits mots, attention, zut, oh non ...). Alterner gestes lents et gestes rapides. Travailler sur les émotions.

− Réagir à un mot : l'enseignant dit un mot auquel les enfants doivent réagir. Ils sont de dos et se retournent, font un pas et représentent corporellement en trois secondes, de façon non verbale, leur réaction au mot qu'ils ont entendu. Exemples : un vieillard, une jeune femme, un chien, un chat, une balle...

− Les traversées : marche normale, marche pressée, marche avec blessure, on ne veut pas réveiller papa/maman qui dort, danger, dans la boue, marche mélancolique, démarche fatiguée, joyeuse, hésitante, militaire, à pas feutrés, assurée, clownesque...

− Les traversées 2 : les enfants marchent dans l'espace, sans se toucher, sans parler. Différentes marches possible : on est pressé, on est en retard, on marche à reculons, il y a de la colle par terre, la marche est très dure, le sol est brûlant, on est dans un hall de gare, on ne connaît personne puis on salue certaines personnes que l'on croise.

− Canard, crayon, balle : les participants sont dans l'espace. Le meneur annonce un mot « canard » par exemple, les enfants se mettent à marcher comme un canard. Il dit ensuite « stylo ou balle », les déplacements des enfants se font alors à la manière d'un stylo ou d'une balle.

− « Goofy » : dans l'espace, les participants ont les yeux fermés. On doit chercher à retrouver « Goofy » dans l'espace qui est le meneur de l'activité. Chaque personne, les yeux fermés, cherche et dès qu'elle touche quelqu'un qu'elle rencontre, elle doit dire « Goofy, Goofy ». Si la personne touchée n'est pas Goofy, elle prononce à son tour « Goofy, Goofy ». S' il n'y a pas de réponse de la personne touchée, c'est qu'elle a trouvé le Goofy. On ouvre alors les yeux et on donne la main à tous les Goofy.

− De la méchanceté à l'hypocrisie : tous les participants face à face, dialogue deux par deux à voix basse et hypocrites quand ils sont proches et petit à petit en s'éloignant échange de voix plus méchantes. Echauffement corporel

− Debout et en cercle : mettre en mouvement tout le haut du corps. Partir des articulations puis épaules, coudes, poignets, bras et cou. Les articulations du bas du corps : sur une jambe, l'autre explorant tous les espaces possibles dans la circonférence. Changer souvent de jambe d'appui car très fatiguant. Ajouter les mouvements du haut du corps travaillés précédemment.

− Les équilibres : interroger points de déséquilibre. En avant, en arrière, pieds joints. Recherche du point de déséquilibre/rattrapage.

− Les états de la tension : minimum d'énergie, décontraction, neutre, petite urgence, grande urgence, paroxysme (tétanie).

−Les rencontres de personnes n'ayant pas le même état de tension −Etirements deux à deux

−Deux par deux et se déplacer une balle entre les deux fronts sans la laisser tomber.

−Course au ralenti

− Confiance/déséquilibre : deux par deux, face à face pied joints collés, mains dans mains confiance déséquilibre arrière. Même démarche un peu plus loin l'un de l'autre/rattrapage avant.

−Travail du rire et des pleurs

− La gestuelle des animaux : se figurer être l'animal pour petit à petit devenir un homme-singe ou un homme-cheval.

D) EXERCICES SUR LA VOIX Echauffement vocal, verbal

− Respiration ventrale : inspire nez, expire bouche. Faire tous les exercices qui suivent sur la voix en prenant soin que l'inspiration soit bien ventrale (pas de haussements d'épaules).

− Le bâillement : bailler plusieurs fois (le bâillement nettoie la gorge si on a mal, évitez le raclement de gorge).

− Les dents et la langue : touchez et compter ses dents avec la langue.

− Le m : mâcher un « m » comme si on mastiquait pendant un repas

− Le chien : faire comme le chien, si il avait soif, on sort la langue (bon pour la circulation)

−Les caisses de résonance : travail de visualisation des résonateurs son a : poitrine son e : nuque son i : sommet crâne son o : bas du dos, reins

−Dire son m bouche fermée en changeant de position

−Exploration de la voix aiguë, médium et grave sur les voyelles

−Exploration des crescendos sur une même voyelle

−Assouplissement des lèvres sur Br, br

− « Süjahaha » dire en chantant et avec élan « süjahaha » en allant de l'avant avec ses mains.

− Assouplissement des lèvres : dire ces couples de mots très vite sur une expiration : rugir/gibus

– mûrir/ridicule

– unité/inutile

– usine/sinus

– futile/typhus
– ultime/minute
– suffire/fissure
– tunique/rictus
– turbine/bitume
– volubile/libellule.

− La bobine de fil (ou bougie allumée) : souffler doucement et le plus longtemps possible

− La voix qui marche: amener sa voix du simple murmure au niveau sonore le plus important qu'il puisse atteindre. La diction

− les voyelles : toute la classe répète trois fois AEIOU en exagérant la prononciation puis An, En, In, On, Un puis ajouter consonnes : Ban, Can... Ajouter double consonne : Bran, Blan...

− Dire très vite et chacun pour soi : PATAKA puis FASACHA puis MANAGNA

− Exagérer l'articulation : urne, bure, prune, tune, kurde iris, Ysis, ibis, miss, six, lisse rictus, hibiscus, humus, thymus, minus, hirsute oui, ouistiti, ouîr, bouillir

− « Public 1 » :deux personnes sont sur scène deux à deux, à trois mètres l'un de l'autre. Celui qui est en face du public doit lui dire un secret, sans que son partenaire le découvre. Si le public comprend le message, la personne, qui l'a transmis, gagne et reçoit un point. Dans le cas contraire, c'est son camarade qui gagne et qui devient détenteur du nouveau secret et l'annonce au public.

− « Public 2 » : le public a de petites cartes sur lesquelles sont dessinés les objets sus nommés. Un enfant dit un des mots de dos et très doucement. Si le public montre la bonne carte, c'est donc que l'enfant s'est fait entendre et comprendre.

− Insister sur les « m » : après larges inspirations « maman mange mille macarons » en insistant sur le « m » (aigu, grave, très aigu).

− Chuchotement puis crescendo sur un texte donné puis inversement : diminuendo vocal sur texte donné « Voici le monde/La boule ronde/Monte et descend/Creuse et légère/Qui, comme verre,/Craque et se fend ».

−Faire dire le plus vite possible pantankan, pintinkin, pontonkon, puntunkun.

− « Le même Dire » : les élèves sont en cercle : un élève au centre dit une phrase d'une certaine manière. Le suivant le dit de la même façon (attention à l'articulation et à l'intonation).

− Les explorateurs : plusieurs groupes. Chaque groupe puis tous les groupes ensemble disent le nom d'un explorateur : Haroun Tazieff, Paul Emile Victor, Alain Bombard (le plus fort, le plus doucement, le plus vite possible). Redire ensuite le nom de ces explorateurs avec différents sentiments (peur, amour surprise, admiration...).

− travail sur les virelangues : dire ces quelques phrases collectivement puis individuellement en articulant et en prononçant correctement. Je veux et j'exige d'exquises excuses. Un banc blanc plein de pain blanc. Un plein blanc banc plein de blanc pain. Trois p'tites truites cuites. Trois p'tites truites crues. Je sèche ces cheveux chez ce cher Serge. Piano, panier, piano, panier... In Ulm, um Ulm und um Ulm herum. Un chasseur sachant chasser sans son chien est un bon chasseur. Les chaussettes de l'archi-duchesse sont sèches, archi sèches. Le travail de mise en voix à partir d'extraits de texte

− La phrase : prendre une phrase figurant dans un texte que l'on veut étudier (une par participant) : A dit la phrase sur un ton proposé qu'un deuxième répète en écho. Le deuxième dit sa phrase au troisième... Même chose mais cette fois-ci les phrases sont répétées dans une autre intonation. L'objectif est de faire comprendre qu'il n'y a pas qu'une seule façon juste de dire un texte.

− Marche et déclamation :déclamer un texte en marchant

−Activité et déclamation :déclamer un texte en remplaçant la simple marche par une activité plus complexe (ranger des affaires, faire le ménage...).

− Performatifs 1 : utiliser des performatifs pour faire un geste et/ou dire une phrase : invoquer, adjurer, souhaiter, supplier, charger, mandater, dispenser, demander, prier, inviter, réclamer, provoquer,, conseiller, avertir, alerter, rappeler, exiger, ordonner, interpeller, décider, interroger, exclure, renvoyer, acquitter, gracier, défendre, interdire, donner, refuser, rompre, annoncer, accuser, avouer, dénoncer, révéler, certifier, revendiquer, blâmer, maudire...

− Performatifs 2 : proposer de dire une phrase avec les consignes suivantes (mélange d'états et de performatifs) : nerveux, révolté, tendre, sensuel, joyeux, haineux, dégoutté, triste, suppliant, admiratif, courageux, insouciant, colérique, peureux, intello, inquiet, calme, horrifié, indifférent, indigné, souffrant, sérieux, ironique, triomphant, étonné, excité, simple...

− Dire comme si : dire une phrase à voix basse : comme si on s'adressait à un sourd, en allongeant les syllabes, en appuyant sur les consonnes, le plus vite possible, en la chantant sur un air connu, en suspendant l'énonciation (silence), en bégayant, avec un accent.

− Exercice du « choeur »: dire ensemble une phrase avec état puis travailler sur l'intensité : de plus en plus fort jusqu'à venir au murmure ; travailler sur le rythme.

− Exercice de la porte : entrer, dire sa phrase en captant l'attention du public. −La voix par-dessus la montagne : transmettre son message (phrase) à son partenaire qui est derrière la montagne. E) TRAVAIL DES POINTS FIXES : RAPPORT AU PUBLIC ET A L'AUTRE ACTEUR

− Seul: traverser la scène sans être entendu avec point fixe (on va voir son amoureux) et point fixe. La chambre des parents n'est pas loin. Recherche tension minimale du jeu.

− Point fixe et état : marcher dans l'espace, s'arrêter, point fixe avec différents états. Variante état de la tristesse à la joie.

− Travail des apartés : dialogue entre deux personnes et point fixe public pour leur faire part des états d'âme...

F) AUTRES EXERCICES DE PREPARATION A L'IMPROVISATION ET AU TRAVAIL DE TEXTES

− L'exploration du silence : de dos, au signal, se retourner, prendre point fixe, silence 30 s immobile, rajouter état au deuxième passage + réplique.

− Imagination : détourner un objet de sa réalité : chaise, balai, balle...

− Jeu des contraires : faire deux lignes d'élèves face à face. Chacun a un double en face de lui. Ce double représente son contraire (joie/colère, courage/peur, bonheur/tristesse, amour/froideur...). L'enseignant demande à une ligne d'exprimer son contraire. Laisser un peu de temps aux enfants pour s'entraîner. Frapper dans les mains. Les élèves se croisent alors deux par deux, dans leur état, en se regardant, sans rire. Les lignes sont inversées et on recommence dans un autre état.

− Les tableaux : Jeu par équipe. Chaque groupe va créer rapidement, en moins de vingt secondes, un tableau figé sur un thème donné par l'enseignant : cela doit être un tableau vivant. Exemples : jour de pluie dans le désert, marches sur un lac gelé, professeur expliquant une leçon, catastrophe ferroviaire par un temps d'orage, cérémonie de mariage en Sibérie, Noël en prison, expédition en Afrique, les derniers moments du Titanic, meurtres au restaurant...

− Au cinéma : les participants sont par groupe. Les faire asseoir et leur donner des indications sur le film qu'ils regardent : le film vous fait peur, vous fait rire...

− Diaporama : les participants sont par trois. Deux enfants font une photo instantanée et le troisième donne un titre à la photo quand l'enseignant frappe dans les mains. Inverser les rôles. Le faire plusieurs fois. Variante : un enfant donne une phrase ou un thème et les deux autres se mettent en place pour la photo illustrant la phrase donnée.

− « Histoires » : on se met par groupe. On décrit une situation à ce groupe qui doit la jouer. Le groupe passe directement sur scène sans véritable temps de concertation. L'histoire peut être sans paroles puis avec un texte inventé par les enfants. Exemples : -« Vous êtes en haut d'une montagne, il y a un tout petit chemin recouvert de glace, vous surplombez un précipice, il y a du vent, un aigle vous attaque de temps en temps... »; -« Vous êtes dans un désert, cela fait trois jours que vous êtes perdus, vous n'avez plus rien à boire. Le sable est mou, il y a des serpents, une tempête de sable se lève, on ne voit pas d'issue... »; -« vous êtes sur un étang gelé, la couche de glace est très fine, il fait très froid, du brouillard empêche de voir, vous êtes perdus... »; -« Vous êtes dans une vieille maison, vous entendez de drôles de bruits, des souris, la maison semble hantée, vous avez peur... ».

− « Mémorisation » : en cercle ; chacun ajoute un mot au précédent en le répétant jusqu'à faire des phrases, raconter une histoire.

− Le traducteur : A propose une histoire en « gromelots » et B traduit l'histoire qu'elle ne comprend pas.

− La veste : donner comme consigne de « mettre une veste posée sur une chaise » et donner à chaque participant avant d'entrer sur scène une information liée à la veste : c'est celle de la personne aimée, d'un ami que l'on vient de perdre...

− L'objet : proposer différentes façons de tenir l'objet, de le porter, de le donner, de le recevoir.

− La chanson : travailler sur une chanson en passant du murmure, à l'allégresse, à la joie, à la fête puis revenir au murmure.

− Les mouvements : choisir trois actions et les réaliser à des vitesses différentes, des qualités de mouvement différent.

− Lire un article de journal : couper à des moments imprévus les phrases, les mots : comment garder l'attention du public ?

− « Actions/humeurs » : faire une série d'actions (gestes sans parole) avec début, milieu, fin. Faire ensuite les mêmes actions avec des humeurs opposées (joyeuse ou contrariée). Improvisation pour passer de l'humeur un à deux de façon continue en respectant les gestes.

− « Histoires à trois » : un participant raconte une histoire et deux autres participants illustrent ou jouent sans parole. L'animateur peut donner des thèmes : panique au restaurant, lever du roi, château hanté, tournage d'un film...

− Histoire et objet : présenter une histoire improvisée à partir d'un objet.

 − Monologue du portail : chacun ouvre un portail et dit ce qu'il découvre. Même chose en se mouvant dans l'espace à découvrir.

− Le paravent : un participant est derrière un paravent (ou de dos) dit un texte. Au signal (convenu au préalable), si un spectateur juge que le ton n'est pas bon, il est interrompu avec une consigne de reprise : plus lent, plus triste, plus fort.

− Réagir très vite, sans réfléchir. En cercle : A propose au centre un animal ou un événement à chacun des participants qui doivent le figurer, le représenter en une seconde.

− Le bol d'eau : traverser la scène en imaginant avoir entre les mains un bol plein d'eau...et qu'il se renverse à un moment.

− Le théâtre en image : c'est un moyen de se rendre compte des sentiments, de rapports entre personnages dont la verbalisation est parfois difficile. Il s'agit de créer des tableaux vivants fixes en sculptant d'autres joueurs (arrêts sur images) à tout moment de l'études d'une pièce ou d'une scène. Phase d'élaboration de l'images en petit groupes et phase de commentaire, minutées. Les émotions (états), amour, haine, joie.....

−Travail sur l'émotion sur les visages −Exagération des émotions (rire, tristesse, colère...)

− Tableau des sentiments : exprimer les différents sentiments inscrits sur le tableau (colère, peur, joie, tristesse, envie...) par l'intonation (en lisant le bottin) ou par le corps (si masque neutre). Compliquer l'exercice en faisant jouer les sentiments à leur paroxysme (rage, allégresse, désespoir...).

−Reproduire et amplifier geste plus état : par groupe de quatre ou cinq : le participant A propose phrase geste + état et le reste du groupe le reproduit ensemble avec la même intensité, en l'amplifiant.

−Dire « c est moi » sur une émotion définie par l'animateur.

−Lire un article de presse en choisissant au préalable un état.


G) RITUEL FINAL, RELAXATION

− Relaxation : on est couché sur le sol, les bras le long du corps, on fait des petits ronds avec ses pieds (les jambes restent au sol), on contracte une fesse après l'autre, on fait de petits ronds avec les poignets, on fait des ronds avec les épaules (en avant, en arrière), on baille. Pour se relever, on va se mettre sur le côté lentement puis ramener les genoux vers le ventre. Lentement, on va se mettre debout.

− L'ours : un ours va se déplacer parmi vous. Pour lui échapper, il faut être le plus mou possible.

− Le réveil : les participants sont couchés les yeux fermés : « vous étirez la main gauche, la main droite. Vous faites des petits ronds avec les pieds, les épaules. Vous baillez... Puis l'un après l'autre et tout doucement, vous vous levez et vous vous rangez. ».

− Le vide : se mettre en cercle, fermer les yeux, ne penser d'abord à rien puis penser à la séance. Ouvrir les yeux, regarder chaque personne dans les yeux et se ranger.

− Rituel final : la classe est en cercle. Les élèves ont les bras levés. Ils ne doivent rien dire et sentir le moment où ils vont tous avancer d'un pas en disant une phrase « merci beaucoup », « au revoir », « merci d'être venu »... Le refaire plusieurs fois.

 PASCAL LEGOUT Conseiller pédagogique Conseiller pédagogique langues.





DU materiel pour la classe :

source : la classe de MAllory : http://www.laclassedemallory.com/theatre-c18335256



autre site :

http://www.charivarialecole.fr/contes-et-mythologie-au-theatre-a118648154



lundi 18 mai 2015

la relaxation en classe

2 séances de yoga pour les CM1 :
https://www.edumoov.com/fiche-de-preparation-sequence/14267/education-physique-et-sportive/CM1/yoga



une séance de relaxation de 5 min pour les élèves de maternelle ou de primaire :

Se relaxer 5 minutes par jour à l'école


Voici comment mener une séance de relaxation de 5 minutes qui, pratiquée tous les jours à l'école, donne de très bons résultats immédiats mais surtout à long terme.

Objectifs :
- s'approprier une méthode de relaxation intérieure
- connaissance du schéma corporel, spatialisation
- relâchement des tensions surtout au niveau du dos.

- bénéfices auxiliaires : amélioration des performances scolaires, cohésion du groupe par un sentiment de confiance partagée.

Développement :
Pas de discours préalable : on entre directement dans la séance par la relaxation. Avant la première séance, expliquer aux enfants les bienfaits de cette relaxation (voir message "relaxation qu'est-ce que c'est?")

La posture :
On dirige la séance en disant : "On met ses pieds bien à plat sur le sol, on doit bien le sentir sous ses pieds, ils sont légèrement écartés, les avant-bras allongés sur la table, les paumes vers le haut, les coudes sur la table. On ferme les yeux."

«On met la main droite sur le ventre. (Souvent on doit rectifier, pas l’estomac plus bas sur le ventre, l’autre main). On sent son ventre se gonfler et se dégonfler avec la respiration.»

Ensuite on met la main droite sur le cœur et on entend le battement du cœur.

On repose sa main sur la table ; on reste un peu en silence les yeux fermés. On ouvre doucement les yeux. Qui veut dire ce qu’il a senti ? »

La première fois, certains enfants rigolent et se sentent gênés. Il suffit de dire tout haut que c’est normal, que c’est en fait le signe de la tension nerveuse qui part, et que tout le monde a les yeux fermés, que personne ne regarde. Il est très important d’instaurer ce climat de confiance et de déculpabiliser les enfants intimidés.

Au départ, pendant 15 jours, ou moins selon l’âge des enfants, je reste sur ces deux positions. Ensuite j’introduis l’estomac et le front « on met la main sur son estomac et on essaie d’entendre les bruits de l’estomac. On met la main sur le front et on efface toutes les pensées, on oublie les mathématiques (si c’est le cas) On repose sa main et on reste une minute en silence. »
Il faut toujours répéter la posture de départ pendant les premières séances car certains enfants sont voûtés et n’arrivent pas à se tenir droits suite à de si longues journées scolaires.

publié par relaxation à l’école



Source d'activités de relaxation pour la classe : source académie de rouen :
http://circlillebonne.spip.ac-rouen.fr/IMG/pdf/Autres_activites_relaxation.pdf



Activités de relaxation en classe

 ∞ Exercice de respiration : Intérêt : calmer
Déroulement : Etre confortablement assis, éventuellement les yeux fermés, les mains sur les genoux. Inspirer lentement par le nez, en gonflant le ventre, les poumons. Puis vider les poumons doucement sans faire de bruit, lentement. Avoir une respiration calme, se sentir calme, chercher à percevoir les bruits alentours.

∞ La respiration rafraîchissante : Intérêt : calmer Déroulement : Allongé, debout ou assis, l’enfant sort la langue et l'enroule sur elle-même. Puis il respire profondément par la bouche : est-ce qu'il sent comme sa respiration devient fraîche ?

∞ bâillement énergétique Intérêt : se calmer, se détendre Déroulement : Fermer les poings. Avec les phalanges repliées, masser toute la mâchoire inférieure en appuyant fortement. Cela provoque des séries de bâillements qui apportent la détente.

∞ La détente spontanée Intérêt : se détendre physiquement Déroulement : Secouer les bras, les jambes en mouvements désordonnés. Laisser le dos, la nuque, se courber, se tordre comme on le désire. Faire quelques étirements des membres, du dos.

 ∞ L’éléphant : Intérêt : coordination, concentration Déroulement : Mettre l’oreille gauche sur l’épaule gauche, suffisamment près pour qu’une feuille de papier puisse tenir entre les deux. Tendre le bras gauche comme si c’était une trompe. Les genoux décontractés, le bras trace un huit couché dans le champ médian en commençant par le milieu pour aller vers la gauche. Les yeux suivent le mouvement. Pour une meilleure efficacité, le mouvement doit être effectué lentement, de trois à cinq fois l’oreille gauche sur l’épaule gauche puis de l’autre côté.

 ∞ Le clown : Intérêt : détend les muscles du visage Déroulement : - La langue : faire claquer la langue contre le palais. Faire avec la langue le tour de l’intérieur de la bouche ; commencer par le palais puis les dents d’un côté, le bas de la bouche, les dents de l’autre côté. - Tirer la langue très fort, essayer de toucher le nez. - Le nez : yeux ouverts, plisser les narines très fort ; relâcher (plusieurs fois) - Fermer les yeux très fort, relâcher (plusieurs fois) - Fermer les yeux, sans contraction (doucement) et diriger le regard vers l’avant - Terminer en posant les mains sans appuyer sur les yeux ouverts, les fermer, rester quelques instants ainsi.

∞ Le masque : Intérêt : détend les muscles du visage Déroulement : Ouvrir la bouche lentement ; la refermer (cela peut provoquer des bâillements). Sourire en serrant les dents, relâcher, plusieurs fois. Remonter les commissures des lèvres, le plus haut possible (les yeux sont presque fermés), relâcher, plusieurs fois. A l’inverse faire la moue, les commissures des lèvres sont tombantes ; plusieurs fois. Ouvrir la bouche en grand rapidement, plusieurs fois Détendre son visage en fermant les yeux et en laissant le corps et le visage immobiles.

∞ Le huit couché Intérêt : excellent exercice pour installer le rythme et la fluidité nécessaires à une bonne coordination œil main, spécifiquement conçu pour améliorer la communication écrite et orale. Matériel : Il faut du papier (A4) et deux crayons par personne. Déroulement : Dessiner le symbole de l’infini (un 8 retourné horizontalement, qui doit utiliser la largeur du papier) en commençant par le milieu et en suivant le sens inverse des aiguilles d’une montre. Revenir au point central. Faire le mouvement au moins cinq fois avec chaque main et au moins cinq fois avec les deux mains. Il peut être fait en continu.

 ∞ La symétrie Intérêt : travailler en même temps les deux lobes du cerveau et de retrouver une détente après un travail intellectuel important. Matériel : il faut plusieurs feuilles A4 et deux crayons par personne Déroulement : Avec les deux mains, dans l’espace devant soi, comme sur un tableau, effectuer des mouvements symétriques (et non pas en translation) : lorsque la main droite va vers la droite, la gauche va vers la gauche. Effectuer des lignes droites, des cercles, des lignes brisées et toutes les formes désirées. L’important étant de travailler en symétrie. - Partager une feuille de format A4 en son milieu, par un trait de crayon, dans le sens de la hauteur. Prendre un crayon dans chaque main. En plaçant sa vision sur la ligne médiane, tracer des figures symétriques à cette ligne. (lignes droites, cercles en changeant le point de départ, figures géométriques…) - Effectuer le même exercice que ci-dessus en reproduisant l’alphabet en majuscule d’imprimerie. L’écrire tout d’abord dans le sens de la lecture dans la colonne de droite (la colonne de gauche sera donc en miroir), puis dans le sens de la lecture à gauche. Il est intéressant de stocker ces exercices pour voir les progrès effectués au fil de « l’entraînement ».

∞ Le crayon Intérêt : améliorer la motricité fine et la concentration Déroulement : Assis aux tables, tenir un crayon devant soi en l’air par un bout avec deux doigts. Deux autres doigts de l’autre main viennent attraper le bas du crayon, lâcher le haut du crayon pour laisser le crayon tomber vers le bas. La main libre reprend à chaque fois le bas du crayon. Le crayon ne doit pas tomber par terre.

∞ Psychomotricité fine : Intérêt : améliorer la dextérité Déroulement : Comptez avec les doigts, chaque doigt touchant le pouce, alternativement. Une mains puis l’autre.

 Autres exercices :

• La fourmi : Intérêt : décontraction des mains , des bras Déroulement : debout, les bras le long du corps Toucher avec une main son épaule, son coude, son poignet, les pliures des doigts, le bout des doigts de même avec l’autre main Les bras le long du corps, fermer les yeux et imaginer qu’une fourmi partant de l’épaule descend doucement jusqu’au bout des doigts. Inversement la fourmi part du bout des doigts et remonte jusqu’à l’épaule, ouvrir les yeux (dire : « je la sens sur mon épaule, elle descend, descend, je la sens sur mon coude, elle descend... Balancer les 2 bras ensemble sur le côté de droite à gauche plusieurs fois. De même d’avant en arrière Les bras pendants, les fourmis sont au bout des doigts, on veut les faire tomber.

 • Le poisson : Intérêt : détendre la nuque, les épaules Déroulement : 1. couché à plat ventre sur le sol, bras et le long du corps, paumes et mains tournées vers le haut, jambes jointes, lever une jambe en inspirant, expirer en la descendant lentement. Lever l’autre jambe. A faire 5 ou 6 fois 2. Toujours à plat ventre, les jambes jointes, placer les mains à plat sur le sol au niveau des épaules. Lever la tête et soulever les épaules et le buste en inspirant. Rester dans cette position en bloquant la respiration puis revenir lentement sur le sol. Expirer ; recommencer 5 ou 6 fois 3. rester à allongé sur le sol couché à plat ventre, jambes jointes, bras le long du corps. Amener ses pieds aux fesses. Attraper ses pieds avec ses mains. Inspirer en levant la tête et en tendant les jambes. Relâcher en expirant. Recommencer 5 ou 6 fois.

• La boule : Intérêt : assouplit main et poignet. Apporte au corps une détente générale. Déroulement : Avec une clémentine (ou balle de tennis) La malaxer vigoureusement. La prendre entre les 2 mains et la faire tourner avec la paume droite dans un sens puis dans l’autre, puis avec l’autre paume. La poser sur le sol ou sur la table, la faire tourner dans un sens puis dans l’autre puis avec l’autre paume. Prendre une 2 ème boule, faire l’exercice avec les 2 mains : les deux mains tournent dans le même sens, à droite à gauche, puis en sens contraire Terminer en posant les 2 mains détendues sur chaque boule.

• Le chef indien : Intérêt : dynamise, fortifie les jambes , permet une bonne tenue du dos . Déroulement : Assis par terre, le dos bien droit, les jambes allongées. Plier les genoux en les faisant partir sur le côté et placer les plantes de pieds l’une contre l’autre. Tenir les orteils avec les mains, ramener les pieds le plus près possible du corps Ecarter les cuisses, essayer d’appuyer les genoux sur le sol Rester ainsi quelques secondes, le dos bien droit Allonger les jambes les détendre. Recommencer 2 ou 3 fois.

• Mes pieds : Intérêt : calme en faisant porter l’attention sur une partie du corps. Il fait prendre conscience de toutes les parties de ses pieds. Déroulement : assis sur une chaise, poser les pieds à plat sur le sol Appuyer le talon, puis la plante, puis les orteils et relâcher progressivement la pression en commençant par les orteils (3 fois). Soulever les pieds du sol, les secouer rapidement, leur faire faire un mouvement de rotation (plusieurs fois) Assis par terre, jambes allongées, attraper les orteils : main droite attrape tous les orteils du pied gauche et les tirer vers soi. Faire la même chose avec l’autre pied Prendre les orteils les uns après les autres et les tirer à soi de la même manière. Attraper un objet souple (foulard...) avec ses orteils puis relâcher. Allongé par terre fermer les yeux, bouger lentement et souplement les doigts de pieds. Rester immobile quelques instants.


un document bien intéressant à lire :

https://www2.espe.u-bourgogne.fr/doc/memoire/mem2005/05_04STA00442.pdf


livre sur la question à lire :
http://www.bayardeducation.com/article/les-multiples-benefices-de-la-pratique-du-yoga-en-classe.html



un blog interessant pour approfondir la mise en place ne classe :
http://lewebpedagogique.com/blog/relaxation-et-sophrologie-en-classe-mieux-quune-reforme/


 1.   Pourquoi faire  la relaxation et  la sophrologie en classe?
  • pour se ressourcer, avoir un temps d’arrêt sur soi
  • pour se remobiliser, se reconcentrer et être apte au travail
  • pour construire son schéma corporel
  • pour souffler, oublier ses tracas, laisser de coté le « conatif » pour mieux se porter vers ses aptitudes cognitives
  • pour intégrer des vrais temps de pause à l’école
  • pour apprendre à gérer ses émotions et trouver de la confiance en soi
  • pour trouver sa place dans le groupe et dans la classe.
  • pour libérer les enfants de leur stress face aux apprentissages, face au bruit et face à la durée d’une journée d’école

2.   Comment mettre concrètement en place la relaxation et la sophrologie en classe ?
L’idéal est de pouvoir consacré 5 à 10 minutes par jour en début d’après-midi, moment où la concentration est la plus difficile à obtenir.
En effet les enfants qui ont mangé à la maison ont du se dépêcher de revenir à la maison, avaler rapidement un repas et se presser de revenir. Idem pour les enfants qui ont mangé à la cantine, entre le passage au self, l’attente dans la file ou de son tour de passage, les tables à libérer rapidement et l’excitation lié à un temps de récréation très (trop?) long, nos élèves reviennent vidés, en phase de digestion, énervés voir fatigués pour ceux qui sont à l’école depuis 7h30 (les chanceux de la garderie). N’oublions pas que certains de nos élèves passent jusqu’à 11h dans l’école (7h30-18h30 pour les enfants dont les deux parents travaillent et sans nourrice ou mamie à proximité). Nous avons donc régulièrement en classe des enfants stressés et fatigués qui se plaignent de maux de ventre, de maux de tête et qui vont intervenir à tord et à travers.
Pour pratiquer la relaxation et la sophrologie en classe il faudra aussi penser à aménager l’espace: pousser les tables, mettre des coussins et prévoir un peu de matériel (tapis en mousse de gymnastique que les élèves peuvent ramener, poste CD pour passer de la musique relaxante…)
Il faudra aussi réapprendre aux élèves des situations naturelles de relaxation et e plus les bannir: relâchement, bâillement, étirements.

3.   Où trouver des ressources concrètes et pratiques pour se lancer à la relaxation et la sophrologie en classe ?
Comme à l’accoutumée je vais ici vous dresser une liste non exhaustive d’excellents liens à consulter si vous souhaitez vous lancer dans l’aventure de la relaxation et la sophrologie en classe.
Pour aller plus loin vous pourrez aussi vous intéresser au Tai-chi, au Yoga, à la relaxation active, à l’école du bonheur, le « lâcher prise »

jeux coopératifs en classe

Deux séances déjà rédigées de jeux coop Cycle 2 :
  https://www.edumoov.com/fiche-de-preparation-sequence/14509/education-physique-et-sportive/GS-CP-CE1/jeux-cooperatifs


pour développer les capacités coopératives au sein d'une classe de CE2 :

https://www.edumoov.com/fiche-de-preparation-sequence/1428/enseignement-moral-et-civique/CE2/cooperation


Une séquence de 5 séances sur la solidarité :

https://www.edumoov.com/fiche-de-preparation-sequence/603/lecture/CE2-CM1-CM2/lecons-sur-le-theme-de-la-solidarite



le jeu coopératif et ses vertues en classe :
  • La coopération : ce facteur comprend la communication, la cohésion, la confiance et l’établissement de relations interpersonnelles positives ; le mot clé est l’entraide.
  • L’acceptation : les participants doivent s’accepter tels qu’ils sont. Personne n’est éliminé ni rejeté par le groupe.
  • L’engagement : chaque personne contribue à la réussite de la tâche commune selon ses capacités. « Tous pour un et un pour tous »
  • Le plaisir : les participants jouent pour s’amuser avant tout.


http://ww2.ac-poitiers.fr/ia16-pedagogie/spip.php?article596


un document Le drapeau (PDF de 9 ko)
coopérer et s’opposer au cycle 3
un document Jeu coopératif : "Les sorciers" (PDF de 18.8 ko)



en Maternelle, le jeu du parachute en motricité.


ACTIVITE PARACHUTE
Maternelle – cycle 2


Le matériel : une toile résistante de forme circulaire, constituée de fuseaux de couleurs différentes, de diamètre variable, avec ou sans ouverture centrale et poignées.
Sa solidité, sa facilité d’emploi et de rangement le rendent très fonctionnel.

Recommandation d’emploi : il est déconseillé de monter sur la toile avec des chaussures et de laisser les enfants passer la tête par le trou central.

Atouts : sa taille, manipulable par tout un groupe (particularité originale pour un matériel de motricité) ; ses propriétés physiques et son inertie (un tissu souple que l’on peut tendre, gonfler d’air, etc.) permettent d’agir et d’observer des réactions inhabituelles pour un accessoire collectif.

Remarques :
Le parachute offre une multitude d’activités physiques de coordination et d’expression.
Son utilisation développe des capacités relevant de domaines différents :
         corporel : motricité globale (équilibre, coordination générale, rythme, enchaînement de gestes) ;
        Spatial : latéralisation, orientation, déplacement ;
        Social : coopération, respect des autres, solidarité ;
        Créatif : imagination (recherche de nouvelles figures) et expression (chorégraphies collectives avec ou sans support musical).
Le grand nombre de participants implique des consignes précises, des règles de fonctionnement claires et reconnues de tous.
Une phase de découverte et d’exploration aidera les élèves à percevoir la spécificité du matériel.


Exemples d’activités et essai de classement :

OBJECTIFS
SITUATION
DEROULEMENT
VARIABLES
Le parachute est le but du jeu.
Onduler
LA MER
Les enfants tiennent le parachute, le balancent de bas en haut.
Amplitude, intensité, rythme des mouvements, incidence sonore.
Rouler
LE SERPENT
Plusieurs enfant roulent la toile puis la promènent  comme un serpent.
Varier le mode de déplacement.
Tourner
LA ROUE
Se déplacer tout en conservant l’horizontalité du parachute.
Marcher en tenant la toile de profil et d’une main.
Face au centre, se déplacer en pas chassés latéraux.
Orientation (sens)

Rythmes et vitesses


Interruptions et reprises
Tendre
ASSIETTE
Se pencher en arrière et tendre le parachute  au maximum.
A bout de bras 
Tendre et poser




Gonfler la toile


PARAPLUIE
Toile bien tendue posée au sol. En un seul mouvement bras tendus, élever les mains au-dessus de la tête.
Enchaîner les actions :
tout en le tenant, s’asseoir ou s’allonger au sol.
MONTAGNE
Au sol, on gonfle la tente et quelques joueurs l’escaladent avant qu’elle ne se dégonfle

AUTRUCHE
A genou, lever le parachute très haut, se coucher en rabattant le parachute derrière la tête et en le serrant contre les oreilles.

TENTE
Une fois que le parachute est au plus haut, le lâcher et avancer vers le milieu
 Tenir la toile à deux mains, la jeter vers le haut, la tirer derrière le dos vers le bas et s’asseoir dessus.
LE FANTÔME
LA CRÊPE
La toile est gonflée d’air et lâchée.
Simultanément
En deux temps par demi groupe
Marcher /
courir
MER AGITEE
Des joueurs accroupis agitent la toile pendant que d’autres traversent.
Itinéraire
Objets à récupérer
Se déplacer collectivement
CAPE BATMAN
Le groupe se déplace en tenant la toile comme une cape.
Passer la cape à un autre groupe
Le parachute fixe la place des joueurs. Tous les joueurs tiennent le parachute.
Se déplacer et se repérer
QUATRE COINS
« Pierre appelle Paul », « quatre coins », « chat perché », « accroche, décroche ». Un ou plusieurs élèves changent de place.
Sens de la course
Sous la toile
Gonfler le parachute
Tenir dos à la toile
CHASSE AUX FOULARDS
Foulards aux couleurs du parachute sous la toile. Une couleur est annoncée, les enfants concernés attrapent un foulard de la couleur qu’ils tiennent…
Plusieurs foulards en un temps limité
Danser
LES RONDES
Tenir le parachute et tourner en chantant ou en écoutant un extrait musical.
Espace, corps, rythme, énergie, relation à l’autre…
Le parachute définit l’espace de jeu
Jouer
FILET
Les poissons passent sous le parachute ; au signal convenu, les pêcheurs emprisonnent les poissons.
Compter
Chanter

Mémoriser / reconnaître
KIM
Toucher : des objets, des camarades placés sous la toile, les reconnaître.
Visuel : observer des objets sous la toile, en retirer un. Le nommer.
Ecoute : des enfants sous la toile avec des instruments : faire une action pour chaque instrument.
Individuel
Par équipes
Latéralisation
TWISTER
Je place mon pied droit sur du rouge, ma main gauche sur du vert… Parachute secoué par les autres.
Complexifier
Jacques a dit
Coopérer / s’opposer
JEUX COLLECTIFS
Les déménageurs : je dépose ou récupère des objets sur ou sous le parachute.
Chat / souris : le chat est au-dessus, les souris au dessous
Le crocodile : un ou plusieurs joueurs cachés sous la toile tirent les autres (assis, jambes couvertes par le parachute.)
La grenouille grincheuse : le meneur est au centre du parachute, pour le rejoindre, les joueurs doivent effectuer une action, prononcer un mot, réciter une comptine…

Le chapiteau du cirque : des enfants sous le parachute présente un numéro de quelques secondes, le temps que le parachute se dégonfle.

Temps
Sans se faire toucher par la toile
Aider / gêner

Temps



Temps





mime
Le parachute sert à la mise en mouvement d’objets
Faire rouler
MONTAGNES RUSSES
Faire rouler des objets sur la toile sans qu’ils tombent
Le plus loin des mains
Le plus près

PROMENADE
Le ballon doit faire des cercles sans tomber
2 équipes

GARGANTUA
Faire passer les objets par le trou


POP CORN
Faire sauter sans faire sortir
Ejecter



Des situations langagières en interaction avec l’activité parachute

DES SITUATIONS LANGAGIERES
En amont des séances
Pendant les séances
Après les séances
  • découvrir l'objet par un jeu de devinettes, questionner, décrire, émettre des hypothèses
  • acquérir un vocabulaire à réinvestir dans l'activité : couleurs, formes, langage de position (espace)
  • imaginer un projet d'action collectif 

  • dire ce que l'on fait, ce que l'on ressent , à quoi cela fait penser, suite à découverte libre
  • dire ce que fait un camarade
  • donner des consignes pour utiliser l'objet
  • dire ce que l'on  doit faire pour mieux coopérer et parvenir au but commun
  • comprendre et reformuler les consignes du maître, la règle du jeu
  • explorer et s'approprier un répertoire de mots relatif aux actions, sensations, bruits, intensités
  • réinvestir le vocabulaire travaillé en amont
  • s'interpeller, se parler pour agir ensemble

  •  raconter ce que l'on fait à partir de photos à un groupe qui n'a pas participé en même temps
  • exprimer des sensations, des émotions ressenties et expliquer pourquoi
  • exprimer des préférences, faire des choix
  • élaborer des stratégies collectives pour améliorer ce qui n'a pas bien fonctionné
  • imaginer d'autres jeux
  • créer une histoire à partir de l'objet
  • exploiter le parachute comme support à d'autres activités (graphisme, mathématiques)







les jeux à faire en exterieur :

un bon livre : livre des jeux d'exterieur (pour les 6-12 ans), editions fleurus.


autres jeux possibles : 
http://keezam.fr/sejours-colonies-vacances/jeux-activites/rapides/